L'année 1988

Jackson & Jackson

Histoire d'un rêve.

Je vous lis la lettre de Michael de 88.

Michael: « Comme le dit ce vieux proverbe indien : Ne jugez par un homme avant d'avoir marché pendant deux lunes avec ses mocassins. La plupart des gens ne me connaissent pas, c'est la raison pour laquelle ils écrivent de telles choses. Je pleure très souvent parce que ça me fait mal, et je m'inquiète à propos des enfants, tous mes enfants du monde entier. Je vis pour eux. Les animaux tuent non pas par malice mais parce qu'ils veulent vivre. C'est la même chose avec les gens qui me critiquent. Ils veulent notre sang, pas notre souffrance. Mais moi je dois accomplir certaines choses, je dois chercher la vérité partout, je dois endurer des souffrances à cause du pouvoir, de la puissance auxquelles j'étais destinés... pour les enfants. Mais ayez pitié de moi, parce que je saigne depuis trop longtemps maintenant. »

Katherine : j'ai pleuré quand j'ai lu sa lettre. Si seulement les journalistes savaient, connaissait le Michael que je connais, si gentil, si sensible, si sage malgré ses allures d'enfants. La lettre de Michael fût son dernier mot à l'égard des critiques. À cette époque-là, Jeo et moi l'avons rejoint au Japon pour ces derniers concerts, et maintenant il n'est concentré que sur sa tournée à 100 %. Jeo et moi étions stupéfaits du «typhon Michael » comme la presse l'avait surnommé. Son arrivée avait été accueillie par 600 photographes et même celle de son chimpanzé Bubbles, qui était venu sur un vol séparé, avait attiré 300 photographes.

Katherine Jackson. Histoire d'un rêve .Avril 1990